Concepts innovants pour une nouvelle jeunesse aux jeux !!!

[Kubi]

Blackwater Park (première partie)
De Nolwenn Pamart

Le voyageur s’arrêta.
Devant lui un grand lac d’Ombre,
Gémissements morts s’élevaient des brumes
Pleurs et hurlements des égarés
Comme un murmure emplissant la forêt
Qui frissonnait sous le poids des âmes …
Un vent violent secouait les branches
Des arbustes faméliques,
Haie d’honneur grotesque
Face à l’eau noire et sifflante.
Des volutes de fumées s’élevaient
Danse des ombres aux visages oubliés
Tendant leurs griffes et racines
Jusqu’à effleurer son visage …
Tout était de brun et de grisâtre,
Jusqu’à l’inconsistance du noir profond
Et l’étang éclairé de la lumière blafarde et nue
D’un astre qui se perd …
Il regarde autour de lui,
Une clôture enveloppée de brume au loin
Des jeux d’illusions, des esprits frappeurs
Et toujours ce mugissement qui ne vient de nulle part.
Un château se dressait au loin
Avant son dernier effondrement
L’on croit voir des visages sur chaque mur,
Grimaçant leur haine du monde et leurs regrets
Et fermant les yeux à tous passant,
A moitié disparus, bouffés par la pierre.
Le monde erre, titube, chancelle,
Les eaux se débordent et le lac d’eau sombre
Se déploie sous les regards.
Le voyageur contemple.
Le mythe de l’Erèbe s’estompe
Tout comme les souvenirs épars
D’une croyance qui vacille …
Le voyageur rit de son malheur.
A gorge déployée.
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[Kubi]

Blackwater Park (seconde partie)
De Nolwenn Pamart

La boîte à musique suspend son chant
Un rouage claque et l’enfant se cache
Sous la couverture encore froide,
Sans oser respirer.
Le croque-mitaine se délecte de la peur
Des images noires des nuits agitées
Quand le rideau dissimule la lumière de la lune.
Dégoulinant des effrois des endormis
Substance visqueuse qui lui emprisonne un peu les membres,
Il avance lourdement, le visage fendu
D’un large sourire …
Sous le rêche tissu noir, le corps désarticulé
D’un pantin d’outre-monde.
Dans ses yeux vides, la certitude d’un Après
Bien plus triste que le morne présent.
Vampire de rêves, se nourrissant d’images
De celles qui vous font croire que vous n’êtes plus,
Il se construit un monde vert-de-gris noir
Où les eaux coulent à l’envers
Et où les morts s’exhalent en silence
Derrière les grands tableaux blancs.
De l’infini.
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[akari-chan]

whoa j'adore la deuxième partie ^^ elle ecrit troooooop bien, elle à du talent
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unissez vous à la cause des castors combattant le mal à coup de tartinnes au nutella !!!!!!

[Hida]

Bigre, très sympa mais une question me taraude: ça a un lien avec Blackwater Park de Opeth?
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En lutte contre la censure et les fautes!

[Kubi]

Peut être, l'auteur est dans ce style musical, je lui demanderais de passer pour confirmer ou infirmer ^^
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[Elfe moqueur]

Toutes mes félicitations à la miss talentueuse qui a ecrit ça, c'est tout simplement magnifique dans le style, et impressionnant dans le fond! ^^
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